Face à toute la vague de mauvais blockbusters et de comédies mièvres de cet été, Inception fait office d’OVNI. Nous sommes en présence d’un film culte en devenir!
Une oeuvre à plusieurs lectures et à plusieurs réalités. Complexe dans sa narration et dans sa mise en scène.
Christopher Nolan trouve un subtil équilibre, dosant parfaitement tous les éléments de son film. Il n’en fait jamais trop ni trop peu. Aux oubliettes, les effets spéciaux d’esbroufes ou la bande sonore « tadam voici de l’action » servant de béquille à un scénario boiteux. C’est un cinéma intelligent! En ce sens où il fout un électrochoc au spectateur avachi. Il pousse à la réflexion, à penser aux réalités mais aussi à sa propre réalité.
Qui n’a jamais pensé que bien que l’univers soit peuplé de milliards d’êtres humains, notre perception demeure unique. Est-ce que le rouge pour moi est-il réellement rouge pour vous? Ou n’est-ce pas une convention sémantique? Dans cette immense relativité, le rapport à sa propre souffrance, à ses peurs, à ses exaltations, à ses plaisirs… est subjectif et personnel. Individuel. Vous êtes entièrement et irrévocablement seul face à tous ces sens, ce monde. Votre monde. En fin de compte, ne sommes-nous pas seul coincé dans une réalité parmi une infinité de réalités?
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