Mettant en vedette un Jet Li quelque peu vieillissant, Le Sorcier et le Serpent blanc raconte une ancienne légende chinoise qui remonte à la dynastie des Song. Toutefois si la légende mettait plutôt l’accent sur l’histoire d’amour, le film réalisé par Tony Ching s’intéresse davantage au personnage du moine Fahai, un grand chasseur de fantômes, interprété par Jet Li.
Il sera épaulé par Wen Zhang, un jeune acteur chinois qui incarne le rôle de son disciple. Côté rôles féminins, des actrices très populaires telles que Eva Huang en séduisant Serpent blanc ainsi que Charlène Choi (serpent vert). Enfin, l’herboriste Xu Xian ensorcelé par les charmes du Serpent blanc, joué par Raymond Lam.
L’histoire d’une nouvelle adaptation
Fahai, un moine bouddhiste s’est engagé à éradiquer tous les démons sur Terre en les enfermant dans une prison magique pour leur apprendre à méditer. Un démon à la forme d’un majestueux Serpent blanc tombe amoureux de Xu Xian après que celui-ci lui a sauvé la vie. Si bien qu’il décide de se transformer en jeune femme afin de le séduire.
Très vite amoureux, les deux tourtereaux se marient et passent des jours paisibles jusqu’au jour où Fahai décide d’intervenir pour capturer le démon serpent. Un combat acharné commence.
Qualités et défauts
C’est un film chinois avec une belle histoire d’amour sur fond de Kung-Fu et de fantastique. Avec beaucoup d’humour, de magie et de légende, le film est visuellement très beau à regarder malgré son lot d’images de synthèse parfois un peu trop exagérées et exécutées avec une technique un peu faible. Toutefois la beauté des paysages et des acteurs nous fait oublier ces détails. Sans parler des musiques du film qui correspondent bien aux scènes et de leur enchaînement qui nous fait rêver et voyager.
A propos du réalisateur
Ching Siu-Tung, aussi appelé Tony Ching, est un artiste complet. A la fois acteur, chorégraphe, réalisateur et producteur, il a été formé aux arts-martiaux à l’école de l’Opéra de Pékin. Il a réalisé en 1987 Histoire de Fantômes chinois avec Leslie Cheung et Joey Wang. C’est lui qui par ailleurs a signé la chorégraphie des trois films de Zang Yimou, Héro (2000), Le Secret des Poignards volants (2004) et La Cité interdite (2007). Un réalisateur très attendu donc mais dont on peut s’étonner des faiblesses de ce dernier film qui, loin d’être un chef d’œuvre au sens strict du terme, reste néanmoins un excellent divertissement pour un public de tout âge.
Le Sorcier et le Serpent blanc est le rendez-vous incontournable des fans d’histoires mielleuses et de contes chinois, mais aussi de ceux qui savent apprécier les paysages d’une beauté exceptionnelle.
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