Ce samedi 23 janvier, le film Mina Walking était projeté au Festival du Film Qui Dérange en présence du réalisateur Yosef Baraki. A cette occasion, le public du Ramdam eut l’opportunité de rencontrer Chékéba Hachemi, la présidente et fondatrice de l’association Afghanistan Libre. Une grande dame qui fut en 2001 la première femme afghane à avoir été diplomate, auprès du gouvernement provisoire afghan. On ne pouvait rêver mieux pour teinter d’espoir le drame qui allait se dérouler devant les yeux des spectateurs. En effet, Mina Walking est un film fort, une fiction au style dardennien, qui dépeint le quotidien difficile d’une jeune fille de Kaboul, obligée d’aller à l’école en cachette tandis qu’elle lutte pour soigner son grand-père et tenter de raisonner son père addict à la drogue.
Tandis que les dernières images du film nous l’enlèvent, elle que la caméra suivait partout dans le dédale des ruelles et du marché de Kaboul, elle qui finalement était devenue si proche de nous, tandis qu’elle s’éloigne dans un van poussiéreux, on ne peut s’empêcher de penser à toutes les Mina qui luttent aujourd’hui encore pour s’en sortir.
A travers cette fiction, le spectateur aura été sensibilisé à l’importance des associations tels qu’Afghanistan Libre dont l’une des actions est notamment le programme PAGE (Promoting Afghan Girls Education). Par ailleurs, Chékéba Hachemi a tenu à souligner son lien affectif avec la ville de Tournai en expliquant au public comment l’association Solidarité Afghanistan Tournaisis l’avait un jour contactée pour ce qui allait devenir le début d’une longue collaboration entre les deux associations.
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