Caméra à l’épaule tels de minis Michael Moore en action, Thomas, Johanna et Kalle partent pour un reportage sur le braconnage d’ours en Norvège.
Toutefois, leur investigation prend une toute autre tournure à la rencontre de Hans.
Dans Troll Hunter, le réalisateur André Ovredal explore un concept déjà vu avec Cloverfield ou Projet Blair Witch.
Mais contrairement à ces derniers, des trolls seront les stars à l’écran.
Malheureusement, il nous faudra attendre la longue scène d’exposition avant de pouvoir en apercevoir un.
Au bout de 30’, une voix s’élève dans la salle :’Quand est ce que le film commence ?’
Une phrase criante de vérité, puisque le film s’attarde trop sur les étudiants et le pire, c’est qu’ils en sortent fades et inutiles, d’une platitude navrante.
Seul Hans, le chasseur, est juste et drôle.
La seconde partie du film est déjà plus convaincante. Les courses poursuites dans la forêt nous entrainent enfin dans l’ambiance angoissante des Trolls.
Mais le monstre le plus dangereux n’est pas forcément celui auquel on pense.
Gouvernements, chrétiens et services publics, en prennent pour leur grade, tout cela sur un ton décalé et pertinent.
On regrettera par contre le manque de rythme dans les gags. Quant au final, il laisse un goût amer, tellement il se termine de façon grotesque.
Kim Dinh & David Robert
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