dimanche 29 mars
En ces temps d’enfermement, le dimanche est un jour comme les autres.
Le confinement change les formes de sociabilité. Les contacts se développement avec les voisins. Ce sont les concerts aux balcons ou de la musique partagée avec des baffles puissantes aux fenêtres. Les rencontres prennent d’autres formes de partage, comme tous les soirs à 20h, les applaudissements pour les travailleurs de la santé, devenus les héros de ces jours difficiles et hors du commun.
Les plateformes de réunions connaissent un succès fou. L’internet sert à tout : travailler mais aussi écouter de la musique, voir des films, lire des livres, occuper son temps qu’on ne peut même pas qualifier de loisir. On y prend même l’apéro en bavardant. C’est la dépendance totale de l’internet, bienveillante pour le moment, tant qu’elle ne se transforme pas en addiction !
Certains disent que le confinement permet de s’arrêter, de penser, de vivre plus la vie de famille.
Je me pose des questions à ce sujet !
Les gens se résignent et puis tout le monde a peur. La plupart, surtout les personnes âgées réalisent réellement qu’elles peuvent y laisser leur peau. Alors, on fait avec et on continue. On assume aussi la solitude, une solitude non choisie et imposée de l’extérieur. De tout ce qui se dit de toutes ces nouvelles qui circulent, on se demande ce qui est vrai. La plupart pensent que l’essentiel est non seulement de rester chez soi, mais de ne pas être touché, de se protéger soi-même et sa famille.