vendredi 27 mars
Cela fait juste deux semaines que le confinement a commencé. Vendredi il y a quinze jours, j’ai vu dans une salle de cinéma le film coréen « Parasite ». A quand l’ouverture des cinémas et une prochaine session ?
Faute d’activités culturelles, on s’installe dans cette situation. On prend son rythme. On organise son temps. On essaie de penser le moins possible aux souffrances que cause cette pandémie chez les personnes touchées. Il est difficile de ne pas voir dans quelle situation on se trouve et d’en constater la gravité.
Je suis sortie faire les courses. A la supérette, pas trop de désordre. Mais, chez l’épicier marocain les personnes se bousculaient et ne respectaient aucune distance. Pourtant, on entend partout répéter les recommandations nécessaires. Il y a toujours un air de fausse normalité. On peut sortir, prendre un transport public, se promener, faire ses courses…. Il est vrai qu’on n’a pas les mêmes restrictions que les Français : autorisation de sortie, limitation du temps de déplacement…En Italie et en Espagne c’est aussi plus strict.
On dit que le pic des cas d’infections n’a pas encore été atteint. Les statisticiens pensent toujours que la courbe a plafonné, mais ce n’est pas le cas. Le nombre de morts continue à augmenter de manière inquiétante. Combien de temps faudra-t-il encore pour que le nombre de cas diminue ? Personne ne peut le dire.