Samedi 23 mai
Pendant la crise du coronavirus, les combats continuent
Syrie, Libye, Afghanistan, réfugiés rohingyas… La pandémie renvoie au second plan, à l’ombre du théâtre médiatique et diplomatique, les innombrables foyers de tension, lignes de fracture ou conflits ouverts.
L’essentiel de l’attention du monde, depuis plus de deux mois, qu’il s’agisse des décideurs comme du public, est concentrée sur la lutte contre la pandémie sous toutes ses formes : sanitaire, économique et même diplomatique. Mais pendant la crise du coronavirus, le monde ne s’est pas totalement figé. xxxiv
L’appel du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à « un cessez le feu mondial », au début de la pandémie, n’a pas été entendu. Les conflits continuent…
Les manifestations ont repris de plus belle, toujours aux mêmes endroits : Hong-Kong, Chili, Liban, Irak… pour ne citer que quelques-uns qui ont été rapidement mentionnés en marge des nouvelles sur le virus. Pourtant sporadiquement, il y a des regains qui sont des espèces de débordements d’une situation devenue insurmontable et que la pandémie ne permet pas d’exprimer comme il se doit.
Et l’amour ? Qu’est devenu l’amour en temps de confinement et maintenant avec le
déconfinement ?
L’amour a-t-il survécu ?
Que sont-ils devenus ? Ces amoureux éloignés l’un de l’autre ? Ces couples, plus ou moins jeunes, enfermés avec leurs enfants dans des appartements plus ou moins grands ? Et ces célibataires, réduits à la drague digitale ?
Le journal l’Obs en a interviewé quelques-uns et les résultats ne sont pas brillants.
Une femme dit : « Notre couple a pris 10 ans dans la gueule ».
Une autre, mariée depuis une dizaine d’années, affirme : « Après un mois d’avril harmonieux, la passion s’est un peu tassée. Mais, c’est surtout depuis le déconfinement que ça va de nouveau mal. On a retrouvé les disputes, dès le petit-déjeuner et les soirées sans s’adresser la parole ». Le déconfinement replonge son couple dans ses vieux travers. Ce côte à côte pendant la crise a souvent épuisé les énergies, surtout celles des femmes. Pas étonnant que cela explose après.
Le confinement n’a fait que retarder les problèmes, qui maintenant peuvent suivre leur cours. Il y a eu un répit, mais pas de miracle.
Les plus heureux sont les amoureux, contents de se retrouver quand ils ont été séparés.