Progression de la pandémie (36)

Dimanche 3 mai

Pendant ce confinement, on continue à faire des découvertes. Ce matin, sur Arte un programme a présenté le musée James Turrell, situé au Nord-ouest de l’Argentine à Cuyo, dans la bodega Colomé (province de Salta), une ferme qui possède une des plus vieilles vignes du pays. Pour arriver à ce lieu, il faut parcourir monts et vaux, jusqu’à un coin
tranquille, entouré de jardins. Tout autour aucune habitation en vue, de grandes collines à perte de vue et de belles montagnes au fond, là se trouve un beau bâtiment, d’une architecture moderne consacré à James Turrell. Ses œuvres sont des installations avec des effets de lumière. Tantôt un cadre, tantôt un couloir qui s’étire à l’infini avec des couleurs et des lumières changeantes. Celui-ci débouche sur un escalier avec un espace lumineux, baigné de lumière, dont on ne perçoit pas les limites. Etonnant !

Le musée James Turrell a été conçu par l’artiste lui-même, après que Donald Hess, propriétaire de la bodega et de quelques œuvres de Turell, lui a ouvert un musée consacré à ses travaux. Il contient neuf installations lumineuses, dont un skyspace (Unseen Blue), des dessins et des travaux imprimés.

Tristesse

J’ai fait une petite marche toujours dans le même parc près de la maison, à l’heure du déjeuner, il y a moins de monde. J’ai croisé un jeune, il avait une immense tristesse dans son regard. Je me suis demandé quels problèmes il pouvait avoir. On ne se rend pas compte du désarroi de certaines personnes. Cette tristesse pouvait exister, mais cette situation de confinement la renforce. La vie de tellement de personnes est bouleversée. Elles se retrouvent, d’un jour à l’autre sans occupation, sans aucun moyen de subsistance. Les relations affectives en sont bouleversées et l’isolement est renforcé.

Pourtant, la vie continue !

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