A propos d’environnement, pour la première fois des gens respirent l’air frais dans les villes et voient un ciel clair. « On peut tous faire quelque chose pour notre planète bleue ! ».
« Je suis impressionné par la faculté de gestion de la crise par des jeunes femmes » dit un urgentiste Alexandre Ghuyssen. On a plusieurs femmes, médecins généralistes, qui sont venues nous aider au village covid depuis le début (sur le parking du CHU transformé en poste médical avancé pour traiter les urgences). Elles avaient moins de travail. Elles auraient pu rester confinées chez elles, mais elles ont préféré s’engager au risque d’être contaminées. Ces femmes ont une approche du patient qui est différente. Elles interrogent les patients non seulement sur leurs maladies, mais aussi sur leurs conditions de vie à la maison. Cela permet d’assurer le lien entre la médecine de ville et la médecine hospitalière. Il ajoute : « Cette équipe m’a bluffé et a apporté un plus en termes de travail collectif. J’avais entendu certains s’inquiéter du fait qu’une femme médecin n’était pas assez solide ou qu’elle n’avait pas les mêmes qualités physiques ». En termes de qualités, il faut les deux. On devrait tirer les enseignements en visant la parité dans les assemblées et les comités directeurs de médecins, où on trouve une majorité de mâles. « Ca tourne vite à la guerre de testostérone ».xiv La présence des femmes modifie effectivement les équilibres.
Espérons que cette belle réflexion aura un impact dans l’après covid.
(xiii) Note de Nassira el Moaddem, journaliste et écrivaine dans Le Soir du 26/1/2021